Depuis quelques temps, nous assistons à un nouvel engouement pour les métiers manuels. C’est ainsi que de jeunes cadres de la finance, de la communication, du marketing ou encore de l’économie d’internet, fatigués d’un modèle de vie qui ne leur convient plus, décident du jour au lendemain de tout plaquer et de découvrir des joies du rabot, avec parfois, il faut le dire, avec beaucoup de succès. Et puis à côté de ça, il y a des gens installés depuis bien plus longtemps, qui ont suivi un parcours plus académique en passant par l’Ecole Nationale de Lutherie de Mirecourt dans les Vosges, parcours qui les a mené à la fabrication d’instruments exceptionnels
C’est le cas d’Anne Lise Mabire qui après avoir effectué des stages et travaillé dans des ateliers prestigieux à Strasbourg Melbourne et Paris, a ouvert son atelier (La Poche à Violons) en 2012 à la Roche sur Yon en Vendée. Celle ci s’est spécialisée dans la conception d’altos, violons et plus particulièrement de pochettes (petits violons facilement transportables qui sonnent comme les grands), et ce toujours en employant des techniques et des outils à mains traditionnels. Comme dans beaucoup de branche de métier, la société de consommation est passées par là. Anne Lise déplore la qualité des instruments vendus aujourd’hui peu chers et qui pour beaucoup viennent d’usines chinoises peu regardantes sur la qualité et les finitions. Dans son atelier, ne comptez pas voir de ces instruments, ou plutôt si, un seul, ce qui vous permettra de comparer avec les instruments fabriqués par Anne Lise. Celle ci saute aux yeux. Pour un violon sortant de l’atelier, comptez près de 240 heures de travail et un peu plus de 4000€ par instrument.
Dpuis quelques années, avec des confrères et consoeurs artisans vendéens, elle s’amuse le temps de quelques jours à montrer sont travail et son savoir faire de façon détournée en transformant des objets en instruments de musique parfaitement jouables. C’est ainsi que tissage (Annie Masse), lutherie (Anne Lise Mabire), poterie (Sarah Savatier) et ebenisterie (Pierre Vignaud) cohabitent joyeusement pour quelques semaines donnant naissance à une harpe sur base de metier à tisser ou encore à un étui de violon qui se transforme en un « boitocelle ».
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